CUSCO - MACHU PICCHU
14/09/2015 CUSCO
Après un long voyage, quelque peu mouvementé depuis Lorient, j'ai atterri dans un état zambiesque à Cusco au Pérou.
C'est avec
Cusco, lieu mythique de l'empire Inca, mais aussi une superbe ville coloniale espagnole construite sur les vestiges des bâtiments Incas.
La fondation de Cusco se situe vers 3000 ans avant JC, diverses cultures s'y développèrent au fil des siècles jusqu'à l'arrivée des Incas (1200 - 1400 ap JC) qui redessinèrent la ville. Puis arrivèrent les Espagnols qui entreprirent la conquête de la ville
Dans le centre Historique se trouvent des batisses et des édifices religieux ( comme les églises de la place des armes ) qui ont été construit sur les bases Incas.
VALLEE SACREE - MACHU PICCHU
Les 3 jours qui suivent vont être consacré à la visite de la vallée sacrée et du Machu Picchu.
Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, départ matinal en colectivo pour se mettre dans l'ambiance. Première évidence on est les uns sur les autres et ils ont la conduite "à donf".
Premier arrêt à Chinchero avec ses terrasses aux énormes pierres arrondies puis vers Moray où se trouve un site considéré comme un ancien centre de recherche agronomique Inca.
3 systèmes de terrasses sont disposés comme un amphithéatres aux cercles concentriques qui avaient pour rôle de simuler des microclimats.
Les murs épais des terrasses emmagasinaient la chaleur le jour et la diffusaient la nuit.
Par cette méthode la différence de température moyenne étaient de 5° alors que dans des conditions normales elle ne devrait être que de 0.5°.
Direction les salineras de Maras ou au décours d'un virage en plongée on aperçoit les salines suspendues en terrasse sur les flancs de la montagne.
Ces quelques 3000 bassins sont alimentés par des ruisseaux d'origne souterraine provenant de la montagne( l'eau est tiède et vraiment très très salé...je l'ai goutée). Les bassins datent de l'époque pré Inca et sont exploités par 360 familles.
La circulation de l'eau se fait par ouverture et fermeture de minuscules canaux en y mettant de la terre ou des petits cailloux.
Le site est superbe tout en mosaïque ou patchwork, l'on peut s'y promener et croiser les ouvriers qui y travaillent et qui remonte les sacs de sel de 50 kg sur leurs épaules. Difficile de ne pas faire le triste parallèle avec "les forçats" du Kawa Ijen que l'on avait vus à Java.
Du coup j'ai continué le chemin qui mène à la route et pris un colectivo d'un autre âge pour Ollantaytambo.
La forteresse Inca d'Ollantaytombo est construite avec d'énormes pierres, elle surveillait le chemin vers le Machu Picchu mais resta inachevée en raison de l'arrivée des Espagnols et des combats acharnés qui s'y déroulèrent.
et puis Ollantaytambo c'est aussi le marché haut en couleurs et ses rues datant de l'époque incas ( je m'y suis un peu perdu en cherchant mon hostal de nuit au retour du Machu Picchu )
MACHU PICCHU
2 possibilités pour monter depuis Agua calientes au site du Machu Picchu: soit en bus soit à pied.
Connaissant ma patience légendaire j'ai préféré y monter à pied pour éviter la longue queue aux premiers bus du matin.
Donc pour être à l'ouverture du site à 6H: debout 4H, ptit dej et route vers le point de contrôle à puente ruinas qui lui ouvre à 5h. Après c'est simple, à la frontale on attaque la montée et entre autres les quelques 1700 marches, j'ai pas trop mal gazé car je l'ai faite en 45 mn ce qui m'a permis d'être parmi les premiers à entrée sur le site.
Alors on a beau l'avoir vu et revu en photo, c'est une grande émotion que de découvrir le Machu Picchu encore désert ( après ça se gâte sérieusement ).
Le MP (vieille montagne en quechua) est une ancienne cité Inca édifiée au 15 ème siècle sur un promontoire rocheux avec le Wayna Picchu (jeune montagne) en arrière plan.
L'empereur Pachacutec serait à l'origine de la construction de la cité qui devait répondre au besoin d'un centre religieux, administratif et politique. 1800 personnes y vivaient.
Le site est divisé en 2 zones: une zone agricole composée d'ensembles de terrasses cultivées et une zone urbanisée qui est divisée en plusieurs quartiers.
Le Wayna Picchu est le pain de sucre qui donne toute sa splendeur au site, il s'agissait d'un poste de vigilance, de communication et d'adoration.
Seuls 200 personnes peuvent y monter soit à 7h soit à 10h (il faut donc réserver bien en avance).
J'avais choisi le créneau de 10h afin de profiter du site au lever du jour et avant qu'il n'y ait trop de monde. Je m'étais déjà un peu mis en jambe pour accéder au site mais les 400m de dénivelé avec une grimpette raide et périlleuse aura été plus fatigantes que prévue.
Une fois en haut, lorsqu'on arrive sur les énormes blocs de pierres inclinés qui servaient de centre d'adoration, on a une splendide vue sur le Machu Picchu et la vallée de l'Urubamba. Comme quoi on est toujours récompensé par ses efforts.
Et là, quand j'ai vu le fond de la vallée, je me suis rendu compte qu'il fallait que je descende tout ça !!!!!. La descente du Wayna Picchu a été moins fatigante par contre sur un tronçon vertigineux j'ai eu une grosse piqure de rappel au niveau vertige.
Inutile de préciser qu'arrivé en bas j'en avais plein les bottes, mais quelle belle journée.
Le lendemain en route pour Pisac, dernière escale de la vallée sacrée.
Les ruines de pisac se trouvent sur une colline avec ses terrasses en arrondi.
Le site est divisé en partie agricole, militaire et religieux. Le tout forme un ensemble très harmonieux avec en toile de fond différentes vallées.
Retour à Cusco et demain départ pour la Bolivie pour une immersion en Amazonie
A bientôt